Mesures économiques en Centre val de Loire

Monsieur le Président, mes chers collègues, il est difficile d’intervenir après la première intervention où la Commission n° 2 a été qualifiée de commission de projets, et je me joins à ce commentaire, la si bien nommée commission de projets.

 

On doit aussi cela au travail de Michelle RIVET qui a été notre présidente de commission durant l’année 2018, car c’est aussi son travail, ce rapport. On la remercie donc d’avoir permis que le travail se passe dans de si bonnes conditions, et moi-même je voulais également remercier les agents et les agentes de la Région pour la qualité du travail qu’ils fournissent ; ils nous donnent des indicateurs très précis et nous permettent de travailler dans les meilleures conditions, comme j’avais déjà eu l’occasion de le dire.

 

Je voulais insister sur quelques points. Plusieurs d’entre nous l’ont relevé, la pertinence de notre schéma économique est effectivement liée à cet ancrage territorial et au maillage qu’on a pu réaliser. Il y avait cette volonté de créer cette grande agence Dev’up qui est dans sa vitesse de croisière, qui est désormais bien identifiée, qui fonctionne bien et qui est un interlocuteur régulièrement recherché, mais il y a maintenant une nouvelle dynamique qui a été créée avec l’accélération des contrats avec les EPCI. Ainsi, sur les 80 EPCI, 62 ont contractualisé, ce qui accentue encore plus notre maillage territorial. C’est un travail intéressant, parce qu’être au plus près du territoire, et on rejoint le Vice-président, c’est un enjeu primordial quand on est sur le développement économique.

 

Il y a quelque chose qui a été moins souligné, c’est tout de même le poids des aides économiques que la Région porte : sur les 41,5 millions d’euros d’aides économiques, 37,8 millions sont issus de l’accompagnement régional ; on voit donc qu’il y a un vrai engagement de la Région. En plus, ces aides sont sur deux jambes, on est sur un secteur marchand, concurrentiel, qui parfois a été exposé, notamment durant la crise de 2008, mais on a été présent au côté de ces entreprises.

 

Il y a également un autre aspect qui est l’aspect non marchand, l’aspect sociétal, l’aspect du lien social, dont on parle souvent avec CAP’ Asso. Il y a aussi la structuration de l’économie sociale et solidaire, en lien avec la loi qui a été votée durant la dernière mandature législative, où on a accompagné la CRESS dans son développement territorial, avec une montée en compétences et une place de plus en plus importante. Sur CAP’ Asso, nous avons maintenu les 10 millions d’aides pour contractualiser les emplois. D’ailleurs, à un moment donné, on avait une crainte que cela pouvait déraper, mais il n’en a rien été. On a maintenu ces 10 millions d’euros tout en permettant que 40 % des nouvelles contractualisations soient des nouvelles demandes. On voit qu’on est sur un dispositif maîtrisé et qui, en plus, constitue un appui formidable à destination des structures associatives, à destination du sport, de la citoyenneté ou d’autres problématiques. Pour nous, c’est une vraie fierté de pouvoir aller sur cet accompagnement des entreprises.

 

Je voulais évoquer un autre point et je rejoins, là encore, le Vice-président sur le fait que l’enjeu de demain va être d’accompagner les entreprises vers la transition écologique. On a des aides qui fonctionnent bien et je suis toujours agréablement surprise, à l’occasion de nos visites en entreprises ou à l’occasion de nos auditions des agriculteurs, de constater qu’il y a une vraie volonté des chefs d’entreprise d’aller vers cette transition et une vraie volonté d’ingénierie et d’accompagnement financier.

 

Je voulais conclure cette intervention par un acteur de l’Industrie du Futur. Le Président de Région, le 24 juin, a eu l’occasion de travailler sur ce projet, et Monsieur GRANDJEAN, qui est le président de l’Alliance Industrie du Futur, a cité notre Région en exemple et lui a dit – cela fait toujours plaisir de l’entendre – que notre Région avait tout compris aux enjeux des modèles économiques, que la chaîne des aides était en adéquation avec les attentes des entreprises, qu’elle était dans la proximité et qu’ainsi il y avait une certaine souplesse, une agilité pour les solliciter. Cela a été salué et, en tout cas, notre travail est reconnu.

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